À la lumière de cette compréhension de la forêt “intelligente” et “sensible”, son travail photographique nous invite à explorer un monde allégorique où la forêt n’est plus un territoire éloigné des hommes, ce “foresta” coupé du monde, mais bien un lieu “forétis”, un
réseau d’arbres et d’hommes interconnectés en harmonie et dans le respect mutuel. L’exposition présente également une collection de portraits photographiques réalisés à partir de collages et d’un travail d’installation en forêt. Ce projet fait resurgir le passé, la mémoire de la matière entre les hommes et les arbres, qui ont partagé les mêmes fragments de temps. Avec la disparition des vieux arbres, particulièrement recherchés, c’est tout l’écosystème forestier qui se trouve fragilisé.

“Mon travail a pour objectif de donner à voir de manière poétique les liens entre les arbres, afin de sensibiliser sur l’importance de respecter un écosystème résilient et vivant. Il s’agit de montrer une communauté d’arbres et d’hommes qui fonctionne en ‘coopérants’ plutôt qu’en ‘concurrents’.” Laurence Rocoplan, photographe